Des actions ont été menées sur chacun des 5 axes du PRSE et c’est en soi la preuve de la qualité de la mobilisation. Leurs thèmes — Alimentation et eau destinée à la consommation humaine ; Bâtiments, habitat et santé ; Cadre de vie, urbanisme et santé ; Environnement de travail et santé : amiante et pesticides ; Mise en réseau des acteurs, culture commune santé environnement — répondent bien aux enjeux que portent les réseaux et les acteurs de terrain. Ceux-ci font ainsi preuve d’une grande créativité pour traiter les sujets de la sensibilisation et de l’information, mais aussi de la formation. Ils s’adressent parfois au grand public, d’autres fois à certaines cibles spécifiques ou encore à des professionnels qui peuvent relayer l’action. Le spectre des projets est également très large. Des actions concrètes ont ainsi été initiées au plus près des populations concernées, au travers par exemple de mesures d’exposition au radon, ou encore d’interventions de proximité en repérage de situation et d’accompagnement des personnes concernées.
37 projets soutenus par l’appel à projets PRSE
L’impact structurant du PRSE 3 est ainsi lisible dans les résultats de l’appel à projets 2017. Pas moins de 37 projets, pour 252 200 euros d’aide, auront été soutenus par l’ARS, la DREAL et/ou, pour l’alimentation, par la DRAAF. Et l’avancée de l’axe 5 du PRSE 3, qui a pour objectif d’activer et de diffuser une culture commune santé-environnement, permet sans doute de mesurer au mieux l’effet de rayonnement du Plan. On observe ainsi que la sensibilisation va vers les professionnels — de santé ou de certains métiers techniques — tout autant que vers le grand public, grâce notamment à la stratégie de communication qui a été mise en place… avec au premier chef ce site Internet qui va continuer de monter en volume et en rythme de publications.
Un an d’activité : tour d’horizon
Il est impossible de lister l’ensemble des actions déployées sur le terrain au fil de la première année du PRSE3. En voici toutefois un tour d’horizon, non exhaustif.
Différentes manifestations ont également abordé le thème de la qualité de l’eau distribuée : trois collectivités pilotes ont ainsi intégré une démarche innovante de gestion préventive des systèmes de production/distribution d’eau potable ; l’Ademe et l’ARS ont lancé une campagne pour plus de sécurité de l’eau chaude solaire ; tandis que l’UFC Que Choisir anime une forte dynamique d’information sur la qualité de l’eau du robinet.
La thématique de l’éducation à une alimentation de qualité et de proximité, fait aussi florès, portée par des actions de sensibilisation au Mans ou à Laval par le CSUMPS de l’université du Maine, par un séminaire « ensemble éduquons à l’alimentation » co-organisé par la DRAAF et le Rectorat à Angers, ou par l’accompagnement de familles vers des changements d’habitudes alimentaires par le GAB 44.
… à l’air intérieur !
Bâtiments, habitat et santé, le thème de l’axe 2 du PRSE, a également impulsé des actions de terrain. Les problématiques de l’habitat indigne, en particulier, ont entraîné la montée en charge de groupes de travail co-pilotés par l’ARS et la DREAL sur les méthodologies de repérage et d’accompagnement des populations à risque, ainsi que des initiatives locales à l’image de celle de la CLCV dans l’habitat social, sur le territoire de Saint-Nazaire Agglomération qui conjugue lutte contre la précarité énergétique et lutte contre l’habitat indigne.
La qualité de l’air dans les établissements accueillant des enfants a elle aussi mobilisé sur le terrain, dans des écoles accompagnées par le CPIE Mayenne Bas Maine (53) et le CPIE Sèvre et Bocage (85). Des réunions d’information ont été organisées par la DREAL et les DDT, en lien avec l’ARS, à destination des collectivités à Nantes, Le Mans, Laval et Angers. La CAPEB a poursuivi ses actions de formation à la qualité de l’air intérieur auprès des professionnels du bâtiment. Le risque radon a été à l’origine d’une opération de communication régionale et de campagnes de mesures dans l’habitat.