Œuvrer à la sécurité sanitaire de la production et de la distribution de l’eau potable

publié le 27 février 2018

Suite à une instruction nationale, une action particulière a été conduite pour identifier les risques d’exposition au chlorure de vinyle monomère dans l’eau potable.


Depuis 2012, il a été mis en évidence une possible migration dans l’eau, d’un composé issu de la dégradation de certaines canalisations anciennes en PVC (polychlorure de vinyle) posées dans les années 1980. La molécule identifiée est le CVM (chlorure de vinyle monomère). Cette présence n’est mise en évidence que dans certains réseaux et au niveau des extrémités de ces réseaux ; c’est-à-dire lorsque l’eau séjourne trop longtemps dans ces réseaux avant utilisation. Suite à un important plan d’action mené à l’initiative de l’ARS depuis 2013 avec la réalisation de près de 10 000 prélèvements, ce problème n’affecterait que 1 à 2 % de la population de la région.

Toutefois les travaux exigés pour y remédier, à savoir la pose de purges ou le remplacement des canalisations, peuvent représenter des investissements très importants pour les collectivités concernées.

Si l’eau destinée à la consommation humaine est largement contrôlée par les autorités sanitaires, au regard d’exigences réglementaires, sa sécurité sanitaire est en premier lieu le résultat de l’implication au quotidien des acteurs en charge de l’exploitation des équipements : collectivités, prestataires privés, établissements pour les réseaux intérieurs.

L’enjeu des actions du PRSE3 sur l’eau distribuée est de permettre de développer une démarche qualité impliquant les collectivités maîtres d’ouvrage des structures d’alimentation en eau et leurs exploitants, à tous les niveaux d’intervention, pour sécuriser à chacune de ses étapes la production et la distribution d’eau destinée à la consommation humaine.