Objectif zéro pesticide !
À partir du 1er janvier 2017, la mise en œuvre de la loi de transition énergétique pour la croissance verte implique que les pesticides ne soient plus utilisés pour l’entretien des espaces verts (rues, jardins, parcs,…), et que la vente de pesticides dans les jardineries ne se fasse plus en libre-service.
Mobilisation des collectivités
Depuis le 1er janvier 2017, la loi de transition énergétique du 22 juillet 2015 interdit l’utilisation des produits phytosanitaires chimiques à l’ensemble des structures publiques (communes, départements, régions, État, établissements publics). Finis donc les pesticides pour l’entretien des parcs, des jardins, des promenades, des forêts et des voiries, seuls les produits de biocontrôle et les produits utilisables en agriculture biologique étant désormais autorisés.
Et c’est pour aider les collectivités à réussir cette transition – bénéfique aussi bien pour les citoyens que pour les employés des espaces verts – qu’une campagne de communication a été lancée, complétée en particulier, d’une part, par l’édition d’un guide des solutions par le ministère de l’Environnement, présentant des initiatives locales particulièrement réussies et faisant le point sur la réglementation applicable dans les espaces publics, et d’autre part, par le label national "Terre saine, communes sans pesticides" pour les collectivités exemplaires.
Des interdictions pour les particuliers et les professionnels
Depuis janvier 2017, la vente de pesticides en libre-service est également interdite dans les jardineries, au profit d’aménagements spécifiques empêchant l’accès direct au produit (nouveaux espaces de vente animés par un conseiller, installation de bornes interactives…). Une mesure qui préfigure l’étape du 1er janvier 2019 qui interdira purement et simplement la vente des pesticides chimiques aux particuliers. Sont notamment visés les jardiniers amateurs qui, par méconnaissance des risques de contamination, ne prennent pas les précautions nécessaires pour se protéger.
D’autres mesures pour lutter contre l’usage des produits phytosanitaires les plus dangereux sont également prises, telles que l’interdiction de la plupart des néonicotinoïdes à partir du 1er septembre 2018 avant une interdiction totale à partir du 1er juillet 2020.
Plus d’informations sur le site internet du ministère de l’Environnement : zéro pesticide et lutte contre la pollution de l’eau.
Le PRSE3 soutient les actions de sensibilisation pour les alternatives aux pesticides en zones de captages d’eau prioritaires
Plusieurs initiatives, portées par des associations (Hirondelle, Sarthe Nature Environnement, Centre permanent d’initiatives pour l’environnement Logne et Grand Lieu), sont accompagnées dans le cadre de l’appel à projets 2016 du PRSE. Objectif : sensibiliser le grand public sur les alternatives aux pesticides et la réduction des pollutions en zones de captages désignés comme prioritaires en raison de leur caractère stratégique pour l’alimentation en eau potable et d’une contamination avérée ou jugée préoccupante.
> Voir Axe 1 – alimentation et eau destinée à la consommation humaine
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