Un urbanisme favorable à la santé

publié le 28 février 2018 (modifié le 10 octobre 2019)

Les choix d’aménagement des territoires constituent des leviers manifestes pour promouvoir la santé des populations, considérant la santé comme « un état de complet bien-être à la fois physique, mental et social et pas seulement l’absence de maladie ou d’infirmité » (OMS, 1946). Elle rejoint en ce sens les objectifs du développement durable.


Un aménagement favorable à la santé vise à encourager des mesures qui permettent le développement d’un environnement « sain », favorable au bien-être et réduisant les inégalités.

Pourtant, la promotion de la santé n’est encore que trop partiellement prise en compte dans les politiques publiques. La façon d’aménager l’espace à travers la planification urbaine, la conception des espaces publics, les politiques de déplacement et de l’habitat, le développement des infrastructures et équipements de loisirs et de détente, influencent directement ou indirectement la santé des populations.

Ainsi, l’école des hautes études en santé publique (EHESP) établit 5 grands axes pour un aménagement favorable à la santé :

  • Réduire les polluants, les nuisances et autres agents délétères (émissions et expositions)
  • Promouvoir des comportements ou des styles de vie sains des individus (activités physiques et alimentation saine)
  • Contribuer à changer l’environnement social pour favoriser le bien-être des habitants et la cohésion sociale
  • Corriger les inégalités de santé entre les différents groupes sociaux économiques et les personnes vulnérables
  • Soulever et gérer autant que possible les antagonismes et les possibles synergies

Pour en savoir plus, consultez le Guide "Agir pour un urbanisme favorable à la santé, concepts & outils" (format pdf - 12.7 Mo - 10/10/2019) .