Un aménagement favorable à des modes de vie sains

publié le 28 février 2018

Les politiques publiques d’aménagement du territoire et d’urbanisme participent à la promotion des modes de vie sains, en particulier en accompagnant la population dans sa pratique d’activités physiques et de réduction de la sédentarité, facteurs de prévention de pathologies chroniques (maladies cardiovasculaires, diabète de type 2, cancers, etc.).


Sous un angle d’approche complémentaire des enjeux portés par les PLU/SCOT et afin d’intégrer au mieux les questions de santé, les documents d’urbanisme ont vocation, par exemple, à :

  • Identifier, en lien avec les évolutions démographiques, les besoins en équipements (écoles, petite enfance, culturels, de loisir, services et commerces de proximité, etc.) et en espaces publics aménagés pour le loisir et la détente (aménagement des espaces verts, création d’infrastructures collectives en pied d’immeuble, lieux de convivialité et de rencontre, etc.).
  • Réfléchir sur l’organisation du territoire afin de favoriser les modes alternatifs à la voiture solo (transport collectif, covoiturage, modes actifs, politique de stationnement, etc.).
  • Assurer la continuité des cheminements piétons et cyclistes avec les infrastructures existantes entre logement et loisir, logement et écoles/activités commerciales et professionnelles, s’assurer de leur pertinence.
  • Pour les territoires traversés par des voies vertes ou véloroutes, utiliser ces aménagements comme colonne vertébrale à un réseau local de cheminements doux en les complétant par des maillons desservant les bourgs ou les zones d’activités et de services du territoire.
  • Favoriser la réalisation de quartiers courtes distances et développer les services de proximité favorables à la marche à pied.