Deuxième Matinale du radon, à Mayenne

publié le 9 mai 2019 (modifié le 3 juillet 2019)

Le 24 juin prochain, la deuxième Matinale du radon aura lieu à Mayenne.


Organisée conjointement par l’agence régionale de Santé (ARS), l’autorité de sûreté nucléaire (ASN), la DREAL et le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), cette demi-journée vise à donner aux collectivités locales et autres propriétaires d’ERP les informations utiles concernant la mise en œuvre de l’obligation de surveillance du radon dans certains ERP. En effet, l’échéance pour disposer du dépistage est fixée au 1er juillet 2020.

Les organisateurs ont également prévu d’aborder la gestion du risque radon vis-à-vis des travailleurs et les nouveautés en matière d’habitat privé. Enfin, une communauté de communes et l’association partenaire témoigneront ensemble de l’action d’accompagnement des habitants pour mesurer le radon dans leur maison. Les inscriptions sont ouvertes depuis le 6 mai en ligne, sur invitation.

La gestion du radon dans certains établissements recevant du public : un reportage vidéo qui explique les enjeux, les règles s’imposant aux gestionnaires d’ERP et mise en œuvre à travers un cas concret, celui de la Communauté de communes de Parthenay-Gâtine (Deux-Sèvres).

L’obligation des ERP face au radon

 
Cinq catégories d’ERP ou établissements recevant du public sont soumis à un dépistage radon obligatoire au moins tous les dix ans.
 
Sont visés :
- les établissements d’enseignement, y compris les bâtiments d’internat,
- les établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de 6 ans, comme les crèches, haltes garderies, jardins d’enfants,
- les établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux avec capacité d’hébergement (établissements de santé, EHPAD, établissement d’accueil des personnes handicapées…),
- les établissements thermaux,
- les établissements pénitentiaires.
 
Le dépistage du radon est obligatoire lorsque les ERP sont situés dans les communes de la zone à potentiel radon significatif, appelée zone 3. Pour les zones 1 et 2 qui ont des potentiels radons plus faibles, les ERP sont concernés seulement si des mesures ont déjà été réalisées et que les résultats dépassaient 300 Bq/m3. Les propriétaires ou exploitants des ERP doivent faire procéder à un mesurage de la concentration en radon par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire ou par des organismes agréés par l’ASN.
 
Le résultat du mesurage est comparé à un niveau de référence qui a été fixé à 300 Bq/m3. A partir de la réception des résultats du dépistage initial, le propriétaire ou l’exploitant dispose d’un délai maximum de 36 mois pour conduire les actions correctives simples ou l’expertise et les travaux et en vérifier l’efficacité par un nouveau mesurage.
 
Le bilan des mesures doit être affiché de façon permanente, visible et lisible près de l’entrée principale de l’établissement.

En savoir plus :
- Le risque radon en Pays de la Loire : consulter l’article
-  Retour sur la première Matinale du Radon : consulter l’article
-  Télécharger La plaquette sur le radon en Pays de la Loire (format pdf - 1.1 Mo - 10/05/2019)