Radon : un enjeu régional pour la qualité de l’air intérieur

publié le 28 février 2018 (modifié le 2 mars 2018)

Le contexte réglementaire actuel imposant des mesures du radon dans certains établissements recevant du public (ERP) et lieux de travail ne concerne aucun département de la région Pays de la Loire. Cependant, la cartographie rendue publique récemment par l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) indique que 53 % des communes de la région sont situées sur des formations géologiques à potentiel radon moyen ou fort.


Des initiatives ont déjà été lancées : plus de 2000 établissements recevant du public contrôlés depuis les années 2000, 8 campagnes effectuées dans des logements de 2007 à 2015 par la ville de Nantes, qui ont révélé des situations à risque pour 30 % des situations.

Au vu de l’enjeu régional, des résultats du baromètre santé-environnement (58 % des Ligériens n’ont jamais entendu parler du radon) et dans l’optique d’une nouvelle réglementation à paraître en transposition de la directive européenne du 5 décembre 2013 (dite Euratom), la sensibilisation au risque radon est à amplifier.

Le radon est un gaz radioactif naturel inodore, incolore, issu de la désintégration de l’uranium et du radium présents dans la croûte terrestre, en particulier dans les roches granitiques et volcaniques. Le radon se diffuse dans l’air et s’accumule dans certaines parties des bâtiments par effet de confinement. Il constitue le 2e facteur de risque de cancer du poumon derrière le tabac (entre 5 et 12 % des décès par cancer du poumon en France).


Pour connaître le potentiel radon sur votre commune, consultez le site de l’IRSN.