Objectif 3 - Restaurer les écosystèmes pour améliorer la résilience des territoires et la qualité de l’eau

Préserver et restaurer les zones humides et la continuité écologique des cours d’eau

Des écosystèmes en bonne santé et donc plus résilients sont essentiels pour améliorer la qualité de l’eau et conférer au territoire une capacité d’adaptation au dérèglement climatique : préservation et restauration des zones humides, restauration de la continuité écologique, déconnexion des plans d’eau, permettre à l’eau de
s’infiltrer dans le milieu naturel, etc.

Cet enjeu est porté par différentes politiques à l’échelle nationale, de bassin et locale, en particulier dans le cadre du SDAGE, du PLAGEPOMI, des SAGE ou des CTEau.

Indicateurs

  • Part d’ouvrages mis aux normes en Pays de la Loire au regard de la continuité écologique,
  • Nombre d’actions de préservation et restauration des zones humides mises en œuvre.

Favoriser des pratiques agricoles qui permettent de maintenir le bon état des écosystèmes et notamment ceux en lien avec les milieux aquatiques

Les solutions fondées sur la nature (développement du maillage bocager, préservation des zones humides, agroforesterie, etc.) font partie des solutions possibles pour réduire la dégradation des milieux aquatiques et améliorer la qualité de l’eau, tout en permettant d’améliorer la résilience des exploitations face aux effets du changement climatique (adaptation à la disponibilité en eau, maintien de températures compatibles aux cultures et à l’élevage, lutte contre les parasites et ravageurs via le maintien et le développement des habitats propices aux auxiliaires, limitation de l’érosion et du ruissellement, etc.).

Plus précisément sur les aires d’alimentation de captage, la stratégie régionale dédiée aux captages prioritaires fixe comme objectif d’accélérer la transition des systèmes agricoles présents sur les aires d’alimentation de captages (AAC) vers des systèmes « compatibles » avec la qualité de l’eau que représentent les systèmes
agroécologiques : systèmes à bas niveau d’intrants, systèmes herbagers, agroforesterie, agriculture biologique, agriculture de conservation des sols intégrée dans une approche systémique et économes en pesticides, sylviculture, … Il s’agit donc de tendre progressivement vers des évolutions ou des changements de systèmes agricoles sur les aires d’alimentation de captages.

Indicateurs

  • Nombre d’actions d’évolution des pratiques agricoles permettant le maintien du bon état des écosystèmes mises en œuvre.

Suggestions d’actions à mener

  • Organiser des formations sur la séquence « éviter, réduire, compenser » des maîtres d’ouvrage et des maîtres d’œuvre dès l’amont des projets d’aménagement,
  • Mener des actions de sensibilisation et d’accompagnement pour équiper les rejets de drainage existants de ZHTA,
  • Utiliser le dispositif réglementaire des Zones Soumises à Contraintes Environnementales pour protéger les zones d’érosion, les zones humides et les aires d’alimentation de captages.

Actions existantes - à valoriser

  • Capitaliser sur le SDAGE, en particulier les chapitres « préserver et restaurer les zones humides » et « préserver la biodiversité aquatique »,
  • Mettre en œuvre des Mesures Agro-Environnementales et Climatiques (MAEC),
  • Poursuivre le projet Life Artisan,
  • Accroître la résilience des territoires au changement climatique par l’incitation aux solutions d’adaptation fondées sur la nature (EU 2020-2027),
  • S’appuyer sur les réseaux techniques existants (Ecophyto objectif 30 000 exploitations agricoles, DEPHY, groupements d’intérêt économique et environnemental, etc.).

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