Mi-parcours du PRSE 3 : au-delà du point d’étape, la volonté de générer des échanges entre acteurs locaux
Regards croisés, échanges dynamiques
Promesse de dynamisme et de rythme tenue, grâce aux efforts de concision de tous. En ouverture, les réalisations du PRSE 3 entre 2016 et 2018 ont été expliquées et synthétisées par des représentantes de l’ARS et de la DREAL Pays de la Loire. Pour suivre, quatre intervenants vendéens ont présenté des actions de terrain, privilégiant à chaque fois l’explication méthodologique et la valeur d’exemplarité de leurs expériences (lire l’encadré).
Des avis de terrain, au service de nouveaux leviers d’action
Impossible bien sûr de résumer ces échanges, pertinents car portés par des acteurs experts et impliqués sur le terrain. L’objectif était de travailler à l’identification de leviers efficients pour agir en matière de santé environnementale.
Certains des « leviers pertinents pour agir », tels que désignés par l’animateur, ont sans aucun doute été identifiés. L’atelier de La Roche-sur-Yon contribuera ainsi à orienter les futures actions du PRSE3, en s’ajoutant aux autres contributions qui seront recueillies lors de chacun des ateliers de mi-parcours du PRSE, organisés dans les 5 départements de la région d’ici l’été.
Les autres Ateliers de mi-parcours du Plan Régional Santé-Environnement 3.
Témoignages : des démarches inspirantes
Au cœur de l’après-midi de travail, les actions dont ont témoigné quatre acteurs de terrain en Vendée ont été qualifiées de « démarches vraiment inspirantes ».On y a parlé « qualité de l’air intérieur et radon », grâce au CPIE Sèvre et Bocage qui a présenté une action de mobilisation menée en milieu scolaire — « Les enseignants et chefs d’établissements sont volontaires mais ont besoin d’accompagnement pratique pour passer à l’action » — et auprès des particuliers, avec le concours de collectivités : « Mobiliser sur la thématique radon peut permettre d’enclencher une réflexion plus large sur la qualité de l’air intérieur ».Ont été évoquées également les actions en faveur de la qualité de l’eau en agriculture avec le syndicat Vendée Eau, qui a exposé comment il a pu aider 326 exploitations à s’engager dans un plan d’action de protection de la ressource en eau, mais aussi mettre en œuvre un programme de création ou restauration de plus 850 « mares tampons » sur le département.Des techniciens de la communauté de communes Sud Vendée Littoral ont ensuite exposé comment ils ont introduit la démarche « Objectif zéro pesticide » auprès de 32 communes, en mobilisant des partenaires pour apporter conseils et formation aux techniciens municipaux, avec une première focalisation sur les cimetières avant d’aborder demain les stades sportifs.Enfin, le Groupement des agriculteurs biologiques de Vendée (GAB 85) a exposé son intervention de fond en matière de promotion d’une alimentation saine dans les collectivités, pour les aider à répondre aux objectifs de la Loi Alimentation qui obligera la restauration collective à proposer 50 % de produits sous signes de qualité en 2022. Accompagnement des cuisiniers, développement de l’approvisionnement bio et local, sensibilisation des convives, appui au pilotage de projets… Des actions qui ont déjà touché 55 collèges vendéens, répartis dans 16 communes.