Axe 2 - Alimentation et santé
Favoriser une alimentation saine, de qualité, durable et accessible à tous
Le sujet de l’alimentation revêt plusieurs aspects cruciaux pour la santé des populations comme pour l’environnement et s’insère ainsi directement dans le parcours de santé des individus.
Tout d’abord, l’éducation à l’alimentation, notamment des jeunes publics, apparaît essentielle pour sensibiliser les citoyens aux bénéfices d’une alimentation variée et équilibrée et réduire le gaspillage alimentaire. L’enjeu est de redonner à la population, dès son plus jeune âge, goût à une alimentation saine, tout en invitant le consommateur à mieux s’informer sur la provenance de ses ingrédients.
En Pays de la Loire, les cantines scolaires et universitaires sont ainsi encouragées à s’approvisionner en produits frais et de saison. La loi EGALIM demande par ailleurs que l’approvisionnement en restauration collective soit assuré à hauteur de 50% de produits sous signe officiel de qualité, dont 20% de produits issus de l’agriculture biologique. Ces objectifs posent nécessairement le défi de l’accès pour tous à une alimentation de qualité, sans que cela représente une contrainte économique trop importante. Cela s’inscrit dans la lignée du concept “Une seule santé” qui promeut une approche globale et pluridisciplinaire des enjeux sanitaires en mettant en avant le lien entre santé humaine, santé animale et état écologique global.
Le lien entre alimentation et prévalence de certaines maladies a été prouvé par la science il y a plusieurs dizaines d’années, notamment en ce qui concernela survenue ou la rechute de maladies cardiovasculaires. Une alimentation insuffisamment équilibrée ou trop riche en graisses et sucres ajoutés augmente le risque de déclarer une maladie cardiovasculaire.
En outre, l’alimentation est naturellement liée à la production agricole. La région des Pays de la Loire est particulièrement riche et productive en agriculture : elle représente près d’un quart de la production nationale de volaille, 17% pour la viande bovine, 16% pour la production laitière et 11% pour la production fruitière. Bien que l’élevage soit prédominant sur le territoire ligérien, ces chiffres montrent toute la diversité de la production agricole en Pays de la Loire. Si la région s’alimentait exclusivement en circuits courts, elle pourrait être auto-suffisante ; preuve en est l’autonomie alimentaire des villes de Nantes et d’Angers, trois fois supérieure à la moyenne des aires urbaines métropolitaines françaises en 2017.
Le développement d’une alimentation durable, étroitement liée à la question de l’agriculture, contribue donc également à la « santé environnementale ».