Une rencontre pour “agir ensemble contre l’habitat indigne”

publié le 23 mai 2018

La matinée du 8 décembre dernier a réuni les acteurs de la politique de lutte contre l’habitat indigne des territoires du Baugeois-Vallée et d’Anjou Loir et Sarthe.

Les situations de mal-logement sont une réalité à laquelle sont confrontés nos territoires dans des proportions variables. Les problématiques rencontrées suscitent toutefois des réponses qui nécessitent d’être partagées en vue d’améliorer l’accompagnement des personnes en situation de précarité.

« Philippe Chalopin, Vice-président à l’initiative de ce projet, et Pascal Gauci, Secrétaire général de la Préfecture en charge de la politique de l’habitat indigne, accueillaient des élus et agents des communautés de communes, de la Caisse d’allocation familiale, des services sociaux et médicaux, etc. Nos collègues de la Maison départementale des solidarités de Baugé étaient également présents, » nous confie l’organisatrice de l’événement et animatrice référente du pôle départemental de lutte contre l’habitat indigne et la précarité énergétique au sein du Service logement et développement social.

Mise en place avec l’Agence régionale de santé et la Direction départementale des territoires en partenariat avec des acteurs locaux, cette matinée a permis d’expliquer les dispositifs développés pour lutter contre l’habitat indigne :
« L’habitat et l’habitant sont intimement liés. L’un ne peut être traité sans prendre en compte la situation sociale de l’autre, ajoute notre collègue.
Prenons l’exemple de cette famille qui vivait dans un logement insalubre mettant en question la santé des quatre enfants. Il fallait pour eux agir sans tarder. »

Une fois signalées à la Cellule départementale de lutte contre l’habitat indigne, les situations sont évaluées par une commission qui sollicite alors une demande de diagnostic plus précis. Opérateurs pour un accompagnement technique et financier, mairies, ARS, centres communaux d’action sociale ou encore centre hospitalier entrent alors en scène, à la lumière de cette étude, pour engager une injonction de travaux, un relogement, un suivi social ou médical, une conservation de l’allocation logement, etc.

Ce temps d’échanges, jugé très enrichissant et aussi trop court par les participants, a été ponctué par trois mises en scène improvisées par une troupe de théâtre. Ces parenthèses sont venues soutenir des moments de partage et de questionnements.