Que pensent les Ligériens de la qualité de l’air et du bruit ?

publié le 28 février 2018 (modifié le 6 avril 2018)

Analyse de l’opinion des Ligériens sur la qualité de l’air et leur exposition au bruit, selon le Baromètre santé environnement de 2014.


La qualité de l’air est une préoccupation des Français qui la place au 2e rang des préoccupations environnementales en 2015. La pollution atmosphérique apparaît également parmi les tout premiers sujets de préoccupation des Ligériens, avec une perception souvent déformée et pessimiste de la situation dans la région, ce qui traduit une réelle sensibilité du grand public sur le sujet et en même temps un déficit d’information dans la compréhension des phénomènes de pollution, son origine et son évolution.

Ainsi, la grande majorité des Ligériens et notamment les jeunes, continuent de penser que la pollution de l’air extérieur s’aggrave et la classent parmi les principaux facteurs présentant un risque élevé pour leur santé. Un tiers d’entre eux déclare d’ailleurs avoir déjà ressenti les effets de la pollution de l’air sur leur propre santé.

Une part grandissante des habitants des Pays de la Loire considère que la lutte contre la pollution atmosphérique relève de la responsabilité individuelle. Cette tendance révèle une prise de conscience du rôle qu’ils peuvent jouer, même si les Ligériens ne déclarent pas plus souvent qu’en 2007 avoir recours à des modes de transports alternatifs à la voiture individuelle.

L’enquête met aussi en évidence un net recul de l’adhésion de la population aux mesures qui auraient un impact direct sur leurs habitudes de conduite (baisse de la vitesse autorisée, circulation alternée) et sur le coût d’utilisation des véhicules particuliers (péages urbains, taxe sur les véhicules les plus polluants).


- 90 % de la population estime que « la pollution de l’air extérieur s’aggrave »
- 80 % considèrent que la pollution de l’air extérieur présente un risque « très » ou « plutôt élevé » pour la santé
- 58 % déclarent utiliser les transports en commun, le vélo, la marche à pied ou pratiquer le covoiturage
- 32 % disent être prêts à le faire
- 67 % déclarent être prêts à payer 10 % plus cher pour avoir une voit ure moins polluante (contre 77 % en 2007)

Le bruit.

Près d’un Ligérien sur dix se déclare être gêné en 2014 par le bruit à son domicile « souvent » (8 %) ou « en permanence » (1 %). Ce chiffre est constant par rapport à la dernière enquête réalisée en 2007.

La proportion de personnes faisant état d’une gêne sonore dont l’origine est le bruit extérieur à l’ouverture des fenêtres de leur logement au cours de la journée n’a pas évolué entre 2007 et 2014 (21 %). Par contre, la proportion de personnes indiquant ne pas pouvoir ouvrir leurs fenêtres la nuit en raison du bruit extérieur a légèrement augmenté (16 % en 2014 contre 14 % en 2007).

Les bruits de la circulation et des transports représentent la principale source de nuisances sonores citée par les personnes s’estimant gênées par le bruit. Toutefois, le pourcentage de personnes indiquant être gênées « en permanence » ou « souvent » par le bruit des transports a diminué, passant de 60 % en 2014 contre 65 % en 2007.
D’une manière générale, 15 % des habitants des grandes agglomérations de la région déclarent être « en permanence » ou « souvent » gênés par le bruit, contre 7 % des habitants des communes de plus petite taille.

En savoir plus sur le baromètre santé environnement 2014.