Adoptons les bons réflexes… le cas d’un anti-limaces, le métaldéhyde

publié le 9 février 2017 (modifié le 13 décembre 2019)

En 2012 et 2013, l’usage d’anti-limaces à base de métaldéhyde conjugué à une situation météorologique favorable au transfert de cette molécule dans les cours d’eau s’est traduit par des concentrations anormalement élevées dans la plupart des cours d’eau de la région, y compris la Loire.


Les usines de production d’eau potable qui utilisent ces ressources en eau vulnérable sont dotées d’équipements destinés à retenir les molécules de type phytosanitaire. Toutefois ce produit a la particularité d’être très soluble dans l’eau et de n’être retenu que très partiellement au niveau des usines de traitement d’eau potable. C’est ce qui explique que des dépassements de la valeur limite réglementaire fixée à 0,1 μg/l ont été observés en 2012 et 2013 pendant des durées allant de quelques jours à près de 2 mois.

Ces dépassements ont touché l’eau d’alimentation de 1,3 million de personnes en 2012 et de plus de 900 000 en 2013 dans la région. Ces dépassements de la limite réglementaire n’ont pas nécessité de restriction de la consommation dans la mesure où les concentrations sont restées très largement inférieures au seuil de toxicité défini par les instances sanitaires pour cette molécule (600 fois la limite réglementaire de 0,1 μg/l).

Néanmoins, cet anti-limaces est un contaminant de l’eau que l’on ne devrait pas retrouver dans la ressource. Des actions d’information ont été menées en direction de la profession agricole et des jardiniers amateurs afin de limiter et optimiser l’utilisation de ce produit.

Document d’information consultable sur le site de la Chambre d’agriculture.

Document d’information consultable sur le site de l’ARS.